lundi 6 juillet 2009

Scène de la vie terroriste du Swingle

Aujourd'hui : le 11 septembre vs le 15 juillet

En cette ère technologique et ultra-sophistiquée, il est bien normal que l'assassinat de trois mille personnes à l'aide d'une seule poignée de cutters suscite la perplexité.

Quoi ? Alors que nous autres civilisés nous cassons la tête (voire d'autres parties du corps) à fissurer soigneusement l'atome et domestiquer patiemment les bactéries les plus belliqueuses afin de tuer plus et plus vite, une bande de sauvages mal rasés munis d'un simple matériel de bureau nous prend de vitesse ?

Boris Vian chantait déjà :

"Voilà des mois et des années

Que j'essaie d'augmenter

La portée de ma bombe,

Et je ne me suis pas rendu compte

Que la seule chose qui compte,

C'est l'endroit ousqu'elle tombe".

Ces belles paroles devraient bien sûr être l'axiome de base de tout assassin de masse bien organisé.

Chez nos amis du Swingle, c'est ce que Trajan Prinwingleton a bien compris. Impressionné à juste titre par les exploits des terroristes du 11 septembre 2001 à New York, et aiguillonné par la célèbre devise du Swingle "Après tout, y a pas de raison", Trajan Prinwingleton décida de mener sa propre action terroriste.

On peut le voir ci-dessous posant devant sa machine de mort peu avant son décollage et désignant son objectif à la caméra : les tours à bulbes de l'église Saint-Glungle-de-la-Miséricorde de Froggle-on-the-Rocks.


Afin de donner un poids politique à son action, il créa rapidement la cellule terroriste "Youkaïda", dont le mot d'ordre "Mort aux ratichons" se passe de commentaires, et dont il est à ce jour le seul membre connu.

Le 15 juillet dernier, par temps clair, Trajan Prinwingleton s'élança dans les airs vers son objectif, hurlant sur tous les tons son slogan de haine et prêt à mourir écrabouillé pour sa cause. Quelques minutes plus tard, il s'écrasait sur le bulbe Nord de Saint-Glungle.

On déplore certes la mort de 12 pigeons innocents, et une dizaine de côtes cassées pour l'apprenti terroriste qui dut reporter ses vacances, mais le Swingle est entré dans l'histoire moderne et la date du 15 juillet reste gravée dans toutes les mémoires. Gageons qu'elle aura une place de choix dans le "Nouvel Almanach du Ridicule et de la Contre-Façon du Père Applefruit 2009".

2 commentaires:

  1. A mon avis, grâce à un certain nombre de mots habilement disséminés dans cette chronique, ce blog est désormais surveillé par les RG, la DST, la DGSE, le Deuxième Bureau, le Cinquième Bureau, le MI5, le MI6, la CIA, la NSA, le KGB, le Mossad, le Sin Beth et quelques autres comme le Komitet Natsionalnogo Bezopasnosti (si ça existe!), ce qui contribuera grandement au référencement de ce blog et au rayonnement international du Swingle.

    RépondreSupprimer
  2. Je sais que le Mossad, les services secrets du Hezbollah et le bien nommé Komitet Natsionalnogo Bezopasnosti (bien sûr, que ça existe, ça veut dire quèque chose comme comité de défense nationale) ont posé des micros dans la fourrure de miss Murpple.
    En vain, ses ronronnements extatiques perturbant toute transmission d'informations.
    Pour le Swingle, la Liberté et l'Outrage aux bonnes moeurs,
    vive la Ligue,
    signé : l'Ombre Jaune

    RépondreSupprimer