samedi 25 juillet 2009

une glorieuse scène de la vie historique du Swingle

La tentative avortée d'Anschluss de Rudolf Münster le Nain, Guide Suprême et Petit Père du Gwongle, sur la province ouest du Swingle, dirigée à l'époque par la princesse Hildega Ksiegarnia.

L'idéologie de Münster, exposée en long en large et en travers dans son indigeste ouvrage "Le Camphre et son usage dans la cuisine tyrolienne" (on disait "Mon Camphre" pour aller plus vite), impliquait notamment une "solution finale de la question féminine" de sinistre augure : les individus de sexe féminin étaient considérés comme inférieurs et voués à une mort certaine. La question de la reproduction de la glorieuse race mâle du Gwongle n'effleura jamais Münster, qui souffrait de dyslexie agravée et d'une tendance assez sauvage à la paranoïa.

"De quoi, de quoi ?" fut la réponse officielle de la princesse à la proposition d'annexion du Guide Suprême de mars 1783.

La rencontre au sommet qui s'ensuivit (voir ci-dessous) se termina par une vigoureuse fessée de l'impudent personnage. On retrouva le Guide Suprême le lendemain électrocuté dans son bain, entouré de sex-toys mal isolés. La thèse officielle veut que le sinistre individu ait tenté de se calmer et de soulager la douleur cuisante de son arrière-train en prenant un bain aux aromates qui aurait mal tourné.

mardi 21 juillet 2009

umoja

Les Coiffeurs pour Dames m'avaient demandé une illu, il y a quelque temps : comme je les aime bien et que le sujet était des femmes africaines en bagarre pour leur liberté, eh ben je leur avais fait ça :


Ah oui, comme on est le 21 juillet, sinon, vive le roi, la loi et la liberté (enfin, surtout le dernier).

dimanche 19 juillet 2009

quatre garçons dans le vent

Les Skiffle Beat Brothers from Proggle's-on-the-Unknown-Sea.
De gauche à droite, on reconnaît : Paul Ramone, bassiste, le Dr Winston Ono O'Boogie, guitariste rythmique, Jack Lumber Harrisong, le guitariste solo et Richie Snare, le batteur et percussionniste.

Le formidable engouement que le groupe suscita parmi la jeunesse échevelée du Swingle était dû non seulement à la grande beauté des jeunes garçons mais aussi à l'extraordinaire énergie swing de leur musique, qui prend racine bien sûr dans le style "rock'n'roll" inventé par la poétesse Gwendolina Von Glingle.

Chacun des membres du groupe apportait sa touche personnelle au groupe.


Paul Ramone se spécialisait dans la séduction instantanée de jeunes filles et les ballades romantico-punk ("Helter Skelter sur une échelle de pompiers", "Hier encore", etc).


Le Dr Winston Ono O'Boogie amena son g
oût pour l'Extrême-Orient, les chaussures étroites, le surréalisme et le narcissisme. On lui doit "La tarte de tante Mimi aux fraises du jardin" et "La Ballade du Dr Winston Ono O'Boogie et de Dona Waga".

Jack Lumber Harrisong, le taiseux du groupe, leur fit découvrir la posture sur la tête et une technique de dégrafage de soutien-gorge qui assure aujourd'hui encore son succès dans bien des foyers. D'où sa chanson "Les petits cochons", qui fait assez bien le tour du sujet.

Richie Snare, outre un grand sens du rythme, possédait une collection étonnante de boîtes de haricots à la tomate Heinz, ainsi qu'un goût prononcé pour les grosses voitures américaines roses.
On lui doit l'interprétation émouvante de la chanson "Nous sommes tous des Sousmarins Roses", composée par Paul Ramone.